[no escape] eunae

— elle n’a aucune idée de ce qu’il se trame. la demande a été faites à la kg d’inviter un maximum de personne à ce concert arrivé un peu comme un cheveux sur la soupe, dont l’existence jusqu’à aujourd’hui n’avait jamais effleuré son ouï. la question la plus troublante demeure cependant dans l’existence de sa présence en ces lieux quand jamais elle n’a encore frôlé d’autres scènes que celles des survivals.
elle reste pourtant patiente, s’attendait à devoir orner les sièges au milieu de la foule mais, sans vouloir s’en plaindre (bien au contraire), se retrouve assise dans les loges, ses doigts habillés de faux ongles jugé bling-bling par la maternelle claquent contre la coiffeuse quand elle se perd dans son propre reflet.
l’attention capturé par le son d’une voix provenant des enceintes, elle fronce les sourcils quand les propos sont entendus, analysés. elle n’est pas d’humeur à rire des bêtises - encore moins en solitaire.

— elle attend alors quelques secondes, toujours assise. elle n’a pas envie d’y croire à la première écoute, se dit qu’il s’agit sûrement d’une simple blague pour capter qui sera le plus réceptif à la bêtise. le genre de caméra caché qui tourne sur le net pour tourner au ridicule la moindre personne.
pourtant, rien ne se passe, le calme est plat et elle est toujours aussi seule. personne n’est venu lui annoncer le motif de sa présence ici, quand est-ce qu’elle aura le droit d’assister aux festivités - n’étant une fois de plus pas celle qu’on invite pour performer.
un long soupire s’échappe de ses lèvres rouges et la voilà debout sur ses deux jambes, se dirigeant vers la porte de sortie. elle tourne la poignée - rien. elle essaie à nouveau - toujours rien. c’est une blague ? elle toque alors sur la porte, nie les faits qui lui ont été déballés quelques secondes plus tôt.

— elle est têtue eunae. quand les choses ne vont pas dans son sens, elle préfère ignorer les faits pour tenter de trouver une solution qui convient à ce qu’elle attendait. mais quand elle est enfermée et que le seule moyen de rejoindre sa réalité réside dans la recherche de ces fameux quatre chiffre cachés dans la pièce, elle met un certain temps avant de vouloir accepter de s’y résoudre - fierté oblige, elle n’aime pas se tromper.
les mains de chaque côté de ses cotes, elle se tourne pour faire face à la pièce. bien, je suis donc obligé de jouer à ce jeu ? sûrement pas la futur idole de l’année, elle le sait d’avance. plus tard, elle ne s’imagine pas fréquenter les émissions de variétés plus que ça - juste celles nécessaires pour la promotion, mais il ne faut pas abuser de sa bienséance.

— elle se met donc à vaquer dans la pièce sans but précis. est-ce qu’elle doit trouver des indices qui lui indiqueront la cachette de tous les numéros, est-ce qu’elle doit simplement trouver les numéros inscrit sur des morceaux de papier ? et quand ce sera le cas, qu’est-ce qu’elle en fait ? comment elle devine le code exact face aux multiples possibilités ?
l’agacement s’annonce au rendez-vous. elle n’est pas du genre patiente, encore moins du genre à aimer être enfermé. plus jeune, elle détestait les partis de cache-cache et préféré faire des choses plus concise.
malheureusement, elle n’a pas le choix. elle se met donc à fouiller sans vraiment cherche ci et là après je ne sais quoi. des bouts de papiers, des indices, quelque chose qui puisse l’aider à sortir d’ici avant qu’elle ne frôle la crise de nerf, de préférence.