*sanglote quelques secondes avant de répondre* t'inquiète pas jiao, je.. je voulais juste.. je t'embêterai plus, je voulais juste... *renifle* je n'en peux plus...
*un petit rire triste lui échappe* je ne sais pas. comme je ne sais pas je pensais que tu saurais... toi... *sa voix se brise à nouveau* j'ai l'impression que je ne fais que courir... sans jamais arriver... *elle sanglote à nouveau* à quoi bon ? ... est-ce que la vie est sensée être si dure ?
tout le monde m'adore. personne ne m'aime. *elle déglutit difficilement et se reprend* tu as raison... j'ai tout... tout... et quand tu as tout et que ce n'est toujours pas assez... alors est-ce que ça ne veut pas dire... que tout ne sert à rien ? qu'il n'y a... rien... *elle inspire* je suis chez moi, jiao. je suis seule chez moi et je pleure au combiné avec quelqu'un qui n'en a rien à faire de moi. n'est-ce pas pathétique ? *elle expire* tu ne m'oublieras pas, hein ?
ne t'inquiète pas pour ta veste... quelqu'un finira bien par te la renvoyer. *Suah souffle. Son ton est définitivement calmé. Ses larmes ont séché.* ne romps pas la promesse que tu t'es faite à toi même, Jiao. Tu n'as pas le droit de venir ici. *un silence. elle hésite un moment à dire un mot d'au revoir, mais finit par raccrocher.*