Ren - RED LOTUS TOUR (2nd world tour)

INTRODUCTION VCR: giving up on love
Holy water
Loveless
Whispers
I Just Can't Stop Loving You
Illusion
Promise
US






VCR: planting seeds
Pink magic
Careless
Call anytime
Aurora
Smilin'
GOTCHA
FEVER





Wing (acoustic ver.)
Gotcha (acoustic ver.)
Memory avenue (acoustic ver.)
さよならひとり (acoustic ver.)
Through the Night (acoustic ver.)
Heavensent (acoustic ver.)

Ça faisait bizarre d’être là sans 6RHYMES. D’un autre côté, je ne pouvais pas me plaindre non plus : on avait tous suivi notre chemin, et si on était dans une situation qui nous convenait, et bien… Et bien c’était le maximum qu’on pouvait demander, j’imagine ? J’avais posé les yeux sur Jayden, qui ne se trouvait pas bien loin, alors que les maquilleuses terminaient leurs dernières retouches. Puis, j’avais laissé les techniciens m’aider à passer le micro portable dont j’allais avoir besoin pour la performance suivante : danser comme ça, ça allait être quelque chose d’assez intense, je pouvais le dire. Mon sourire s’était étiré quand j’avais posé les yeux sur le public, à la fin du VCR, et que la première chanson allait commencer. Ils ne me voyaient pas encore, mais j’étais particulièrement heureux de les voir déjà, moi. Mon public m’avait manqué, depuis la dernière fois. J’avais enchaîné avec un acharnement hors du commun, plus heureux que jamais à l’idée d’avoir pu trouver mon public dans ce pays qui était voisin du mien. J’étais bien content aussi de pouvoir voir mon public du monde entier, au travers de cette tournée. On allait en avoir, des découvertes ! Alors que je continuais le concert, mon cœur ne cessait de battre avec une joie toujours croissante. Les VCR, les petits moments de conversation, avec moi-même plus qu’autre chose, pour le coup… C’était assez agréable, je devais dire. On finissait avec une éternelle session acoustique. J’y tenais toujours : chanter avec ma guitare, c’était bien plus intimiste que le reste. Puis je faisais semblant de m’en aller, pour revenir aussitôt. Une convention entre le public et l’artiste, en quelques sortes. Je me surpris à pleurer au moment où il fallait vraiment les saluer. C’est qu’après plus de quinze ans de carrière, parfois, je me demandais combien de temps cela pouvait encore durer.