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seulbi trauma time (then seulbi drunk time )
Toc, toc, toc, une fois son devoir fait, Minkyu vient reposer contre le mur à côté de la porte de la chambre d’hôtel de Seulbi, un long soupir s’échappant de ses lèvres. La vie est belle, non? Ils profitent d’une pause vis à vis de Stardom, et il peut passer son temps à embêter la femme la plus chère de sa vie. Le soleil rayonnant sur leur peau, le bruit des mouettes qui font la bagarre dans les cieux, et surtout les belles vagues d’une couleur étincelante… Ce n’est pas souvent que Minkyu a le privilège de pouvoir voyager, ayant abandonné l’idée de gaspiller son argent dans ça à partir du moment où il n’a plus dépendu du salaire de ses parents pour exister. Puisqu’on lui offre un voyage tous frais payés, il ne va pas s’en plaindre. Et surtout, il est déterminé à en profiter du mieux qu’il peut, en effectuant absolument toutes les activités que ce resort a à offrir.
“Seeeeeeulbi?” ne peut-il s’empêcher de venir appeler face à la porte. Venant se poser de tout son poids dessus en attendant que la princesse lui fasse honneur de sa présence, Minkyu ayant fait de son mieux pour rentabiliser un des seuls moments d’avance qu’il aura sûrement dans l’année pour pouvoir en profiter. “Tu es en re…” commence-t-il avant que la porte ne s’ouvre devant lui, l’appui de son corps soudainement disparu et son corps tanguant en avant. Seuls ses réflexes honnêtement surhumains l’empêchent de tomber sur Seulbi et d’aller l’écraser au sol, se rattrapant in extremis par l’ouverture de la porte, et s’y appuyant comme si tout cela était parfaitement calculé. “Hello biouty” lance-t-il en lui adressant un petit clin d'œil, en profitant pour jeter un regard à l’intérieur de la pièce. “T’as une colocataire pour l’occasion?... Je peux la rencontrer?” lance-t-il en forçant le ton dragueur, incapable de se retenir de rire face à son propre comportement et se redressant finalement, pour être un peu plus sérieux. “Tu es prête?” demande-t-il en venant plonger son regard dans le sien. Ne résistant pas à venir poser la main sur sa tête pour la tapoter légèrement, un accès de tendresse dont il a bientôt honte, reprenant son bras pour le laisser retomber près de son corps. “J’ai jamais fait de ski nautique mais je suis sûr que mon sens de l’équilibre légendaire viendra t’épater ~” lance-t-il en éclatant d’un rire exagéré, tirant Seulbi pour qu’elle sorte de la chambre et qu’ils puissent se mettre en route vers la plage. “Let’seuh goooo !!” lance-t-il en imitant la fameuse phrase de Luigi, sautillant avec un poing en l’air.
Une pause dans pareille émission, ça avait été trop beau pour être vrai. Un voyage tous frais payés plus encore, ayant certes l’habitude de se voir offrir beaucoup en tant qu’influenceuse, mais pas au point de bénéficier d’un séjour complet avec hôtel compris. Elle en aurait presque halluciné, et à la fois… elle s’était empressée de dire oui, le sourire aux lippes alors qu’elle finissait de tresser sa seconde natte en chantonnant. Pour une fois que ce cher Minkyu l’attendait, autant en profiter. Elle avait même trèèès envie de trainasser, se regardant sous tous les angles face au miroir de la salle de bain avant de finalement daigner chausser ses tongs et sortir… avant de sursauter tout bonnement, faisant un bon pas en arrière en croyant qu’il allait lui tomber dessus.
« Beauty, pas biouty. » ne peut-elle s’empêcher d’arguer du tac au tac, sourcils froncés, avant que la pichenette ne parte pour s'aplatir sur son front si gentiment offert. « Ma colocataire a trop bon goût pour perdre du temps avec un idiot qui s’appuie contre la porte quand elle doit être ouverte ! » Lui tirant de ce fait la langue enfantinement avant de refermer derrière elle. Cette dernière n’était de toute façon pas là, et elle savait pour le connaître assez qu’il n’était pas sérieux. Qu’il vienne lui tapoter la tête, en revanche, a le don de la surprendre, papillonnant des cils incertaine avant de lui balancer une légère tape sur l’épaule, à peine capable d’étourdir une mouche. « Yah, évidemment ! Je suis toujours prête avant toi. » Ce qui était vrai, et pour illustrer ses propos, elle ne peut s’empêcher de continuer sur sa lancée, menton bien haut. « Je voulais juste t’entendre crier et t’impatienter. » Et si c’était faux, elle aurait dû l’enregistrer, regrettant ne pas avoir immortalisé cet instant incroyable. Minkyu debout le matin et prêt avant l’heure. A noter dans les annales !!
Il ne semble toutefois pas fort réveillé alors qu’il la traîne à sa suite, l’entendant baragouiner et s’esclaffer sur… « Ton équilibre. Légendaire. » Les orbes rondes et la main libre plaquée sur son front, tentant de prévenir une potentielle insolation. « Tu es devenu fou ? » Just asking. « Peut être qu’après avoir bu une ou deux tasses, tu retrouveras la raison. » Bien salées. Le sourire tremblotant pour retenir une nouvelle quinte de rire, sautillant plus qu’elle ne marchait. Les prunelles rejoignent le ciel à son imitation de Luigi mais elle ne se départit pas de sa bonne humeur, dévalant presque les escaliers jusqu’à retrouver la plage et l’air marin. « Je veux vivre à la mer. » Elle savait cela impossible, fervente citadine, et pourtant… elle rêvait d’un savant mélange des deux, arrivant jusqu’au local où ils avaient sûrement enregistré leur réservation. « Deux personnes pour du ski nautique ! Réservé au nom de… Minkyu ? Non ? Tu as réservé à quel nom ? » finit-elle par demander confuse après le refus du propriétaire, ne trouvant pas leur nom sur la liste.
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Il n’y a rien de mieux à faire que d’ignorer absolument tout ce qui sort de sa bouche. Paré d’une fierté plus fausse que jamais, c’est sourire aux lèvres qu’il laisse Seulbi blablater sur le trajet, utilisant sa main qu’il referme et ouvre comme une bouche pour montrer sans aucuns détours à quel point elle parle pour ne rien dire. Si elle doute de ses capacités, si elle juge son côté lève tard, il n’en a absolument rien à faire. A peine le soleil vient-il caresser sa peau que l’idée de lui répondre s’envole, un sourire venant étirer ses lèvres et un énorme soupir s’échappant de sa bouche. Alors que Seulbi lui intime son envie de vivre à la mer, Minkyu ne résiste pas à s’approcher d’elle pour venir lui attraper la taille et la tirer un peu plus contre lui, alors qu’ils continuent à marcher. “Et moi, je veux vivre à la mer avec toi ~” ne peut-il s’empêcher de murmurer avant de se pencher pour poser un gros bisou sur sa joue, un soupir de contentement s’échappant de ses lèvres alors qu’il finit par la lâcher, avant de se faire frapper à nouveau. ça ne fait jamais bien mal, mais c’est pour la forme.
Alors que Seulbi s’occupe de parler au gérant du local, Minkyu s’appuie contre le rebord en sifflotant. Il a fait tout ce qu’il fallait: pourquoi s’inquiéter si le gérant ne trouve pas son nom? C’est qu’il a dû se tromper en notant, et il ne doute aucunement que Seulbi trouvera bien vite une solution… seulement, plus le temps passe, et plus il s’impatiente. “C’est quoi le problème?” finit-il par demander en soupirant, se rapprochant du duo pour essayer de voir. “Luigi. J’ai réservé sous Luigi… Pour du ski nautique…” marmonne-t-il alors que le gérant lui affirme qu’il n’est pas sur la liste, qui est d’ailleurs remplie de bout en bout.
“Je te jure que j’ai réservé.” lance Minkyu avec une petite moue, en se tournant en direction de Seulbi. Alors qu’il s’apprête à lui proposer d’aller juste faire trempette sans plus de chichis, le gérant s’exclame. “Ah!! Je vous ai trouvé.” Un sourire vient naître sur ses lèvres “je te l’avais dit, pourquoi tu m’as pas fait confiance ? ~” lance-t-il en direction de Seulbi comme si elle avait douté de ses dires, prêt à ce que les choses continuent à se dérouler avec aussi peu d’accros quand la nouvelle tombe. “Pour le jetski. C’est bien ça.” marmonne le gérant, tournant un regard vers Seulbi et Minkyu, fixant un peu trop longtemps Seulbi avant de s’éclaircir la voix et retourner vers l’appareil. “Noté pour Luigi et sa belle. Veuillez me suivre, on va aller…” Et celui-ci sort du local sans plus attendre, laissant un Minkyu pantois. “Jetski?...” demande-t-il en s’emparant de la main de Seulbi pour la tirer vers le gérant qui part sans prendre le temps de les attendre, s’imaginant qu’ils le suivront. “J’ai réservé pour le ski nautique, le jetski… Le jetski, ça te va pas, si?” demande-t-il inquiet en direction de Seulbi. S’il avait particulièrement évité l’activité, c’était qu’elle était un peu trop réminiscente de la moto, et qu’il était sûr que la jeune femme ne serait absolument pas d’accord. “Tu veux faire ça?...” marmonne-t-il en la couvant du regard, “je conduirai… t’aurais rien à faire à part…” Il plisse les yeux. Qu’aurait-elle à faire? Se plaquer contre son dos, le serrer de toutes ses forces… “Il faut qu’on le fasse Seulbi. C’est l’occasion rêvée.” s’empresse-t-il d’affirmer en hochant la tête de haut en bas. “It’z jetski taïme ~”
Aussi habituée était-elle à ses blagues à deux sous et sa présence pour ainsi dire souvent collante, Seulbi ne se faisait jamais à ses sursauts de proximité, comme si l’envie soudaine le démangeait d’être beaucoup trop tactile. Tressaillant quand sa taille est agrippée, le regard pointé pourtant vers les hauteurs en une désapprobation tacite suivie d’un soupir, elle en bondit presque lorsque le baiser est plaqué sur sa joue, une main levée dans le vent envers cet idiot qui se fait la malle. Evidemment. « Ne rêve pas trop, trouves toi une autre sugar mommy ! » Sachant pertinemment qu’elle était bien plus jeune mais tout à la fois, bien plus riche. Cette blague ne datait pas d’hier, et si elle savait intimement qu’il se fichait de son argent, elle ne pouvait s’empêcher de la brandir à chacune de ses tirades de Dom Juan. Parce qu’après tout, cette comédie n’avait rien de sérieux ! Alors autant la prendre à la rigolade.
Le sourire s’écaille toutefois légèrement lorsque le gérant des sports nautiques leur assure qu’il n’y a aucune réservation à leurs noms, insistant vigoureusement pour qu’il regarde une seconde, puis une troisième fois, avant de secouer cet idiot à ses côtés qui ne bouge pas d’un pouce. Le regard est aussi assassin que celui d’un bébé félin, bras croisés en appuyant sa taille contre le comptoir comme lui intimant de faire quelque chose. Après tout, n’était-ce pas lui qui avait merdé ? Pourquoi était-ce à elle de se démener ? Et quand il argue qu’il a réservé au nom de Luigi ne peut-elle s’empêcher de rouler pour la énième fois déjà ses orbes, une main venant se plaquer vigoureusement sur son front. Sérieusement ? Elle n’avait même plus les mots !! Ce qui ne s’arrange de ce fait pas quand il affirme toujours ne rien trouver, le sourire s’étirant, plus jaune. « Tu veux pas vérifier au nom de Toadette tant que tu y es ? » Histoire de continuer dans sa quête identitaire, soupirant en secouant la tête, ses boucles blondes volant. Elle en vient presque à demander les noms de ceux ayant réservé à cette heure afin de tirer les choses au clair mais ce dernier semble enfin les trouver, calmant ses ardeurs. Le nigaud à ses côtés en revanche, comme d’habitude, ne prend pas la température, se prenant un léger coup de coude dans les côtes. Mérité ! D’autant plus lorsque le gérant leur parle de… jetski ? Haussant un sourcil dubitatif à son encontre. « Tu disais ? Te faire confiance ? » Elle n’était pas née de la dernière pluie !
Ce qu’elle ne sait pas, en revanche, c’est la tête qu’a ce fameux jetski, plus occupée à rétablir la vérité qu’autre chose. « Je ne suis pas sa belle. » Parce que oui, ça, c’était important ! Essayant de ce fait de dégager sa main de la sienne avec autant de vigueur et de force qu’une enfant, finissant par gonfler les joues et le suivre sans traîner des pieds. « Pourquoi ça ne m'irait pas ? C’est quoi la différence ? » Autant dire qu’elle n’y connaissait absolument rien, battant des cils en l’écoutant parler avant de froncer le nez. « Tu conduiras ? C’est un sport à deux ? » Ils étaient tous les deux sur une planche ? Elle espérait que non, à tous les coups il la faisait tomber avec son fameux équilibre légendaire ! En temps normal elle n’aurait trop rien dit, mais ils étaient en plein milieu d’une émission. Elle n’a néanmoins le temps d’ouvrir la bouche qu’il décide pour deux, le regardant comme deux ronds de flan un instant soufflée avant de retrouver de sa verve. « C’est louche. » qu’elle ne peut s'empêcher de marmonner, plissant les yeux. A tous les coups, il venait de penser à quelque chose, mais le problème était ce fameux quoi qu’elle ne saurait trouver quand la bête apparaît face à elle.
« C’est… » Une moto. Sur l’eau. Un engin. Sans ski. Orbes clignotantes retraçant l’engin dans la panique alors que son teint pâlit à vue d'œil, devenue muette. Impossible. Elle ne pouvait pas monter là-dessus. C’était au-dessus de ses forces. Il fallait qu’elle recule, ses forces l’abandonnant tandis que l’homme reprend. « Vous pouvez enlever vos vêtements et les mettre dans ce casier, sinon vous allez finir douché. » Le message passant par une oreille avant de sortir par l’autre, une main tremblante venant chercher l’avant bras de Minkyu. « Je ne suis pas sûre… » Le milieu de la phrase se perdant dans les méandres avant que la fin ne soit prononcée. « ...bonne idée. » Le souffle toujours aussi court alors qu’elle arrive enfin à le regarder, sa main se faisant plus ferme sur sa prise et ses prunelles humides le cherchant vivement. « On ne… risque rien ? » J’ai peur, qu’elle a envie de dire, la gorge nouée, les images affluant dans sa tête sans qu’elle ne puisse les arrêter. Pourtant elle sait, au fond d’elle… bien au fond, qu’elle ne risque rien. Mieux encore, que cela pourrait bien l’aider à avancer.
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Lorsque Seulbi insiste pour préciser la nature de leur relation, Minkyu ne peut s’empêcher d’esquisser une grimace. “C’est un peu ma belle…” ne peut-il s’empêcher de marmonner à l’adresse du tenant avant de s’éclaircir la voix l’air de rien, l’air faussement innocent. “Mais qu’il faut beau aujourd’huiii!!!” lance-t-il pour noyer le poisson, ne résistant pas à l’envie d’esquisser une moue exagérément triste lorsque Seulbi s’échappe à sa main. “Vraiment… à chaque fois je me demande ce que j’ai fait, pour que tu m’aimes si peu…” ne peut-il s’empêcher de soupirer tristement, avant de se mettre en route, désespérément seul. Et pour le signifier, il ne fait pas dans la subtilité: ne cessant de lever sa main pour la regarder, et pousser des grands soupirs.
Alors que Seulbi ne semble aucunement à jour sur le sport auquel ils vont s’adonner, Minkyu décide que la réponse la plus sage est de simplement acquiescer à chacune de ses suppositions. Se décidant à ne pas ouvrir la bouche histoire qu’on ne puisse rien retenir contre lui: personne n’aura la preuve d’un quelconque mensonge! Et puis si ça se fait… elle n’aura pas particulièrement peur du jetski, alors pourquoi s’inquiéter avant d’y être? Le trajet se fait pourtant bien trop court avant qu’ils ne se retrouvent devant l’engin, Minkyu obligé de poser les mains sur ses hanches pour pousser un gros soupir, l’air de dire “ok, maintenant je n’ai plus d’excuses”.
Sentant l’hésitation de Seulbi à ses côtés, il ne peut s’empêcher de remonter subrepticement le regard en sa direction, pour jauger de sa réaction. ça ne semble pas bien partir… et Minkyu commence à se préparer mentalement à abandonner les plans pour la soirée. Acquiesçant de façon absente aux instructions du gérant, il est incapable de détourner le regard du visage de Seulbi. “On n’a qu’à…” commence-t-il, avec l’intention de tout abandonner, lorsque le bras de la jeune femme vient s’accrocher au sien. Toussant légèrement, Minkyu détourne le regard pour le poser sur le jetski. “Tu.. oui, quoi? Sûre de…” balbutie-t-il en plissant les yeux, hochant la tête en l’entendant dire que c’est une mauvaise idée. Il l’aurait imaginée plus angoissée que ça. La peur qu’elle semble ressentir, ne semble pas bien différente de quiconque aurait une petite appréhension envers une nouvelle activité. Peut-être pourra-t-elle bien monter sans angoisser, finalement? C’est ce qu’il finit par juger, malgré la torture interne qui se mène en lui. Il ne veut pas la traumatiser mais tout autant… est-ce que ça ne la rassurerait pas un peu, de faire une semi-moto de laquelle on ne peut pas vraiment tomber et se faire mal?
“à part de se faire manger par des requins?” lance Minkyu pour la blague sans réfléchir, avant de vite pincer les lèvres pour arrêter de dire des idioties. Posant sa propre main sur les doigts de Seulbi accrochés à son bras, il vient les tapoter affectueusement. “Risquer quoi?... C’est moi qui conduis! Je te laisserais pas tomber hors bord, crois moi.” affirme-t-il en hochant fermement la tête, gardant le regard, doux, accroché à son expression. “Mais on est pas obligés… Vraiment.” ne peut-il s’empêcher de marmonner, “j’ai vu un stand avec des bouées, on a qu’à louer un gros canard et patauger dans la mer… même si…” marmonne-t-il en reposant son regard sur le jetski. “J’ai vraiment…. vraiment, vraiment envie d’essayer…” se plaint-il avec un gros soupir, n’ayant jamais eu l’occasion d’en faire auparavant. Finalement, Minkyu se tourne en direction de Seulbi pour lui faire face, et vient poser ses mains sur ses épaules pour la motiver. “On va faire une balade tous les deux… ça sera bien!!” romantique a-t-il envie d’ajouter, se stoppant avant de tout avouer. “T’auras rien d’autre à faire que t’accrocher fort fort à moi…” lance-t-il en laissant ses doigts filer le long de ses bras jusqu’à s’emparer de ses mains. Les tirant, il lui montre comment faire en venant les passer autour de sa propre taille, pour qu’elle vienne l’enlacer. “Encore plus fort que ça. Tu sais faire, non?...” marmonne-t-il en essayant de cacher la gêne qui vient entrelacer sa voix, “alors, tu veux?...”
Il y avait de ces batailles qu’on ne pouvait pas gagner, et celle-ci en faisait décemment partie : tenter d’étouffer son côté dramatique. Se demandant si par hasard au berceau, on ne lui avait pas donné le biberon sur du Shakespear, mélange de Dom Juan et la plus piètre tragédie. Aussi ne peut-elle que soupirer face à son jeu théâtral, se contentant de secouer la tête lorsqu’il assure qu’elle est sa belle. A quoi bon faire des blagues qu’il n’assume même pas ? Quant à son soi-disant manque d’amour, elle n’y répondrait même pas !!
Elle aurait pourtant préféré rester sur ce ton léger et cette éternelle taquinerie qui les englobe que faire face à cette cruelle réalité, l’engin face à eux lui donnant des sueurs froides et la faisant reculer. Jamais elle n’aurait imaginé qu’on lui propose de conduire cette chose sur la mer, et elle ne s’y serait pas plus laissée tenter, donnant toujours des coups de pieds dans la carrosserie de Minkyu dès qu’elle avait l’horreur de croiser sa moto. Ou plutôt dans ses roues, ce qui ne tarderait pas à changer ! Pourtant fut un temps où elle adorait chevaucher celle de son frère, femme capricieuse faisant toujours des siennes pour un petit tour. Tout avait tellement changé. En mal et pas en bien, ce qui ne lui serrait que plus le cœur et lui donnait cette impression amère de se laisser contrôler par les fils du destin. Elle détestait ça.
Est-ce pour ça qu’elle pose cette question ? Comme si la possibilité de monter dessus était réelle. Comme si, dans ce monde, elle serait capable de faire face à cette peur dévorante qui lui cisaillait le ventre et lui broyait le cœur. La vérité, c’est qu’elle n’en sait rien, son corps tendu à l’extrême et retenu par un simple fil, cette main sur son bras le constituant tristement. Peut-être n’aurait-elle pas dû compter sur lui, se dit-elle, fronçant les sourcils en sortant un faible « yah !! » semblable à un glapissement quand il parle requin, le poing valide frappant sa poitrine sans la moindre force. Il ne savait pas être sérieux deux minutes et quand bien même elle était certaine qu’il disait faux, l’imaginer ne la rassurait guère ! Cela dévia toutefois ses pensées de la cible première, la main mortuaire qui l’avait attrapée se relâchant rien qu’un peu. « Je ne suis pas sûre que tu sois très fiable… » maugrée-t-elle tout doucement, le visage pointé vers le bas et les orbes à l’inverse vers le haut, enfant indécise qu’on amadoue d’un patpat sur les doigts. Il était vrai qu’elle n’aurait pas cité Minkyu si on lui demandait quel homme serait le plus fiable, et d’ailleurs, pour ne rien cacher, Minhwan aurait été son premier choix, mais… n’était-ce pas avec lui qu’elle était tombée ? Elle ne savait plus quoi penser, si ce n’était qu’à bien y regarder… sans doute n’avait-il jamais manqué à l’appel quand elle avait eu réellement besoin de lui. Ses orbes le détaillant doucement alors qu’il lui parle bouées, se doutant bien que ce n’était pas du tout ce à quoi il aspirait et captant bien le regard plein d’envie qu’il lançait à l’engin, venant mordiller sa lèvre, bourrée d’incertitudes. Ne pouvait-elle pas faire ça pour lui ? Il venait de lui avouer rêver d’en faire… et était prêt à abandonner rien que pour ses beaux yeux. N’était-ce pas une preuve suffisante de combien il la chérissait et ferait attention ? Sa gorge se nouant quand il la prend par les épaules, hochant doucement et à retardement de la tête quand il évoque une balade (ce qui, pour elle, est synonyme de lenteur), ses grands yeux de biche fixés sur lui en clignotant.
C’est sans compter ses manières de rustre, n’ayant le temps de ne rien répondre qu’il l’attrape pour la plaquer contre lui, sa tête cognant contre son torse tandis qu’elle retrouve ses bras entrelacés. Un instant, elle reste figée là, le cœur battant, tout se mélangeant dans sa tête sans faire plus de sens. Trop faible pour crier, le repousser ou vociférer, relevant vers lui ses orbes fauves à sa dernière question sans même penser à se reculer. Il était vraiment énervant. Affreusement énervant se dit-elle alors que son muscle battant peinait à suivre le rythme, se mordant la lèvre de défaite avant de soupirer, résignée. « Juste un tour. » Elle n’était pas sûre d’elle, clairement, mais son cerveau ne semblait de toute façon pas tourner rond, abaissant la tête et venant poser son front contre sa poitrine quelques secondes, comme si elle l’enlaçait réellement avant de capter et se dégager vivement. « Il a dit que le casier était où ?? » Changement de sujet express, aussi douée que lui visiblement pour camoufler sa gêne et se ruant vers ce dernier alors que ses jambes la soutenaient à peine, manquant de se rétamer de peu, tel un bambi à peine né. Ce n’est qu’une fois ses tongs, sa robe et son sac déposés dans un endroit sûr qu’elle se retourne vers lui, jouant mal à l'aise avec ses tresses. Les pas jusqu’à l’engin se font lents, ne cessant d'hésiter à lui prendre la main sans jamais oser avant de grimper à son tour, tremblant comme une feuille. Ses bras se resserrent automatiquement contre lui, oubliant toute bienséance, et elle le sert avec tout ce qu’elle possède, les pupilles dilatées et les membres tendus à l’extrême. « Tu peux y aller… » qu’elle sort d’une voix blanche, un cri et un sursaut lui échappant alors que le moteur ne faisait que démarrer, n’ayant pas encore bougé. Ça commençait bien…
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Minkyu regrette juste un poil trop tard son geste. Alors que le corps de Seulbi vient se presser contre lui, par son impulsion et sa propre impulsion seule, il lui semble brusquement manquer d’air. Qu’à cela ne tienne: il n’y a qu’à tousser de la manière la plus obvious qui soit, marmonner un “il y a de la poussière dans l’air…” et lever le regard en direction du plafond. Minkyu! Là n’est pas le moment de commencer à sentir son corps se réchauffer alors que même que Seulbi est en train de mourir de peur à l’idée de monter sur le jetski… Ce n’était pas son intention d’en profiter et à présent, il est assis les fesses entre deux chaises, incapable de choisir le camp dans lequel il veut se mettre.
Le cri attendu ne vient pas. Hm? A-t-elle perdu sa langue? Son regard finit pourtant, suspicieusement, par descendre en sa direction. Histoire de s’assurer qu’il ne l’a pas tuée dans le mouvement, incapable de ne pas être affreusement conscient de son coeur qui rate un battement lorsque ses yeux de biche s’enfoncent dans les siens. “Hm?... Hm?” demande-t-il avant même qu’elle ne dise quoi que ce soit, clignant des paupières. Qu’elle cesse de se mordre la lèvre. Qu’elle cesse de… “Un tour de quoi?” ne peut-il s’empêcher de lui demander, absent, son cerveau s’échappant en de coins bien moins reluisants, avant de secouer la tête.
“Off…” commence-t-il pour lui répondre of course, la tête de Seulbi venant bientôt reposer contre son torse. Quoi?... A-t-il par le plus grand des bonheurs réussi à voler un câlin avec les meilleures intentions du monde? Et depuis quand se laisse-t-elle faire comme ça? Non… Depuis quand vient-elle en sa direction sans qu’il ne l’arnaque pour? Minkyu reste un moment immobile. Puis, il s’apprête à redresser un bras pour venir lui tapoter la tête, lorsqu’elle s’éloigne brusquement. Pas le temps de dire quoi que ce soit, il ne peut qu’ouvrir la bouche en poisson, essayer de lancer quelques mots, avant qu’elle ne se soit en allée définitivement.
Un long soupir lui échappe. “Les femmes…” marmonne le gérant des jetski en tournant autour de Minkyu, qui, il faut l’avouer, a du mal à saisir ce qu’il est en train de dire. Mais histoire de ne pas créer trop d’histoires, il acquiesce. Pas besoin pour lui de se changer particulièrement, il n’a pas non plus amené quoi que ce soit de trop pour l’occasion: c’est un peu maladroitement qu’il confie son portefeuille au gérant, lui lançant un regard l’air de dire “me vole pas ou j’te tue” comique, avant de s’en retourner attendre Seulbi. Minkyu tâte l’engin et le regarde sous toutes les coutures avant de l’enfourcher, occupé à tenter de comprendre les contrôles lorsque Seulbi revient.
La regarder. Ne pas la regarder. Fixer. Mais fixer où ? Son regard se fait hésitant et il finit par la fixer avec un peu trop d’intensité en direction des yeux… incapable pourtant de rendre aveugle sa vision périphérique qui ne cesse de vouloir redescendre. Qu’elle monte, et vite!! C’est sûrement pour cette raison plus qu’une autre noble qu’il lui tend la main pour l’aider, imaginant une seconde qu’elle va peut-être abandonner à la dernière minute… Son cœur s’emplissant finalement d’une certaine fierté lorsqu’elle vient monter derrière lui.
Elle est derrière lui. Ne lui fait-elle pas confiance, d’une certaine façon? Son coeur s’emplit d’une telle chaleur qu’il lui faut à nouveau tousser. “Y en a encore…” marmonne-t-il en parlant de sa poussière imaginaire, son corps se tendant comme une corde d’arc lorsque Seulbi vient l’entourer de ses bras.
Il l’a imaginé. Il pensait l’avoir imaginé assez pour y être préparé mais pourtant, son corps se contracte dans l’éclair de désir intense. “Seulbi?...” commence-t-il hésitant, prêt à lui demander de ne pas s’accrocher si fort à lui. Si fort qu’il en sent la courbe de sa poitrine, à peine dissimulée par les habits qu’ils portent.
“J’ai chaud.” finit-il par déclarer en retirant son t-shirt, le lançant approximativement en direction de la berge et espérant que le gérant ne lui piquera pas pour la peine. “C”est partiiii!” commence-t-il en démarrant si fort qu’ils ont un accoup, Minkyu esquissant une grimace pour l’arrêter tout de suite. “Sourry.” ne peut-il s’empêcher de murmurer, tournant légèrement la tête en direction de Seulbi. “ça va?...” demande-t-il en déglutissant. Ne pas descendre les yeux, on a dit. Ne surtout pas les descendre! “Je vais aller à un rythme de balade. Tu pourras même t’endormir là si tu veux.” affirme-t-il en hochant la tête, reprenant la route avec le jetski à un rythme de tortue. S’ils continuent comme ça, ils y seront encore la nuit tombée, mais il se dit qu’en attendant un peu, Seulbi s’y habituera peut-être. “Il fait beau, hein?...” lance-t-il d’un ton beaucoup trop suspect alors qu’ils sont au milieu de l’eau, encore trop gêné par la situation pour se laisser aller entièrement. “Tu…” Il pince les lèvres. Approprié? Inapproprié? Risque-t-il de se faire balancer par-dessus bord? De se faire abandonner au milieu de la mer pour se faire bouffer par les requins? “Il te va bien. Ton maillot. J’aime bien. Le rose, surtout.” marmonne-t-il, se remerciant intérieurement de ne pas s’être trompé sur la couleur, qui n’a clairement pas été le centre de son attention. “On accélère un peu?” finit-il par proposer en tournant le regard vers elle.
Sa décision, elle la regrette déjà, idiote impulsive ayant cédé à ses beaux yeux sans plus y réfléchir se retrouvant désormais cramponnée à lui comme s’il en allait de sa vie. Et sans doute est-ce un peu le cas, pas un poil dramatique. Le corps se rappelant du traumatisme à peine l’engin enfourché, créature tremblante prête à être soufflée comme une feuille au vent et se disloquer. Elle ne se rend pas compte de son trouble, à des lieux même d'atterrir sur leur posture ou proximité, rien ne faisant plus de sens tandis que tout en elle sonne l’alerte maximale. C’est à peine si elle l’entend baragouiner sur une chose dans l’air, gamine perdue dans les affres du stress, l’antre de la mort tendant à l’aspirer encore. Elle a peur, Seulbi, bien plus qu’elle ne veut se l’avouer, ne réagissant même pas à son prénom, toute entière prise de tournis, arrachée violemment à ses songes pour embrasser la réalité quand elle se bouffe à moitié ce fichu débardeur qu’il enlève. Mais qu’est-ce qu’il faisait au juste ??? « Tu pouvais pas aller au vestiaire quand c’était le moment ? Tiens le guidon au lieu de faire un strip tease !!!! » Ce dernier ne prenant visiblement pas la remarque au sérieux et le départ raté la projetant contre lui sans douceur aucune au moment même où elle s’était relâchée. « Yah, Kyu !!! » La reproche plus proche du glapissement, ses grands yeux se nimbant d’eau, ne relevant même pas son anglais coupé au couteau. « Non, ça va pas… et je ne pourrais jamais m’endormir sur ce truc. » L’idée si grotesque que ses sourcils se froncent, resserrant pourtant tout son corps contre lui histoire de se préparer au second départ, cette fois bien plus doux.
Ils n’avancent presque pas… alors pourquoi son cœur cogne-t-il tant dans sa poitrine ? Essayant de se focaliser sur des exercices de respiration, d’abord les yeux fermés, avant de les rouvrir en sentant la peur augmenter. Il ne se passait pourtant rien, seuls sur cette tranche d’océan, pas plus rapide qu’un paddle. « Je suppose… » qu’il fait beau, oui. Ses yeux montant vers le ciel comme si jusque là, elle l’avait oublié, se demandant alors s’il parlait du temps pour la détendre et si elle était si pathétique. Elle n’est toutefois pas contre ce changement d’idée et admirer le paysage la rassérène quelque peu, le compliment impromptu ajoutant un peu de baume à son petit cœur malmené. « Vraiment ? Le rose est toujours un bon choix… et puis t’as vu, y a des nœuds ! » Commençant à se dandiner dans l’optique de lui montrer, l’idée vite abandonnée car jugée suicidaire. Le corps est de nouveau plaqué et les mains cramponnées, sa joue venant s’échouer contre son omoplate comme l’enlaçant à moitié. C’est à peine si elle s’en rend compte, habitude ancrée d’une autre époque, tentant de s’enraciner dans des souvenirs joyeux et d’éjecter l’instant qui l’avait fait basculer du côté obscur.
Ici n’y a-t-il que soleil, mer scintillante et air marin, inspirant longuement avant de souffler contre son épiderme. « Un tout tout petit peu. » Pas certaine d’être prête à quelconque accélération mais bien consciente qu’ils ne pouvaient continuer à pareille allure d’escargot, son corps ses tendant et ses mains voyageant en quête d’une prise plus sûre, embrassant sa taille une fois le tour bien verrouillé. « Tu as fait de la muscu ? » qu’elle demande de but en blanc histoire d’oublier sur quoi elle se trouvait, venant ni plus ni moins de caresser ses abdos la seconde précédente. « Je te pensais gringalet. » Ne s’en étant à dire vrai jamais souciée et croyant de plus qu’il était incapable de se tenir à quelconque rigueur, souvenir d’un nombre de salles abandonnées frisant l’hérésie. « Ou c’est le sport de chambre ? » Remarque plus pour elle-même que lui, ce dernier ne cessant de vanter ses ébats à tout bout de champ, qu’elle le croit ou pas. En toute honnêteté, elle n’avait pas franchement envie d’en parler, s’étant oubliée de ce côté depuis deux longues années.