two beaches no porsche |#| akemi&nari

two beaches no porsche
@"saiko akemi"

Cela faisait des années qu’elle n’avait pas vu la mer, Nari. Sûrement depuis son installation à Séoul. Ou même avant ? Impossible de s’en souvenir, bien trop excitée à l’idée de pouvoir enfin s’y rendre. Elle avait tout prévu, son plus beau bikini, ses meilleures accessoires. Hot girls summer serait sa religion jusqu’au moment de retrouver Séoul et son humidité étouffante. Ses yeux se posent sur Akemi qui partageait sa chambre, la pressant du regard pour qu’elle termine de préparer son sac de plage. C’était déjà la fin de la journée et elles avaient trouvé plus judicieux d’y aller pendant la soirée que pendant l’après-midi. Il ferait moins chaud et il y aurait moins de monde. « Tu penses qu’on va faire des rencontres ? » Oui, Nari avait encore ce petit espoir de tomber sur une idole. Elle avait bien abandonné avec Yejun qui était beaucoup trop coincé pour que ce soit drôle. Peut-être alors Haebitna d’Aurora. Elle lui donnait très peu de « gay vibes » mais Nari restait confiante.

« Tu mets un une ou deux pièces ? » Elle devait quand même s’adapter. « En tant que future idole est-ce que c’est correct ça ? » Elle ouvrit la chemise de plage oversized qu’elle avait enfilé pour avoir son approbation. « Je veux pas que des managers de la New Edge me voient et viennent me causer des problèmes. Et si on nous prenait en photo ? Tu penses que des gens nous reconnaissent et nous prennent en photo ? » Peut-être avec leurs backdances ou juste en étant trainee d’une agence réputée ? Nari resta songeuse. « Tu penses qu’on a des fans ? » Ok elle allait un peu loin. Et surtout, elle s’égarait clairement du sujet. « Bref, qu’est-ce que tu penses ? On aurait dû demander Taeyeon, elle sait toujours tout. » C’était impressionnant.

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@goo nari,, outfit

tentation estivale, rayons solaires venant percer les défenses inexistantes pour laisser une marque éphémère mais bien trop constante sur la peau dans le temps. agence qui semble encline à laisser ses trainees venir au summer camp, capable de se détendre sans vraiment oublier leur statut bien particulier. comment sociabiliser quand elle n’était personne encore face à ces noms bien trop impressionnants pour elle. si ce n’était également pour son coréen commençant enfin à s’améliorer au contact de nari. loin de vouloir retrouver séoul et ses immeubles sans fin, poupée songeant presque à s’installer dans un coin au bord de mer et pourquoi pas ouvrir une petite échoppe. puis l’ambition la rappelle, celle lui crevant l’esprit à venir chercher les étoiles auprès d’une caméra, celle qui en a besoin pour exister dans un univers où elle n’est rien. la question de nari perturbe son flux de pensées alors que le palpitant se tord sur la manière dont elle comprend la phrase. impossible de mettre le mot dessus et pourtant. pas sûr que l’agence soit d’accord pour que tu te trouves quelqu’un. les yeux rivés sur le matériel posé à côté du sac de plage. crème solaire. casquette. claquettes. vêtements de rechange pour marcher un peu au cas où. serviette. impossible de mettre la main sur ce qui pouvait bien lui manquer.
nari devait être sacrément dans son monde si elle n’avait vu la tenue de la japonaise. maillot de bain déjà enfilé avec un short histoire de ne pas se balader dans cette tenue vers la plage. tout dépend du maillot mais surtout de si tu veux finir bronzée ou non. mais j’pense que c’est convenable comme tenue. phrase sortie avec une vitesse bien trop présente pour mieux déglutir une fois le regard vers le sol, le carmin prêt à dégainer sur ses joues. ta plus grande fan est déjà là, t’as besoin d’autres personnes ? mains sur les hanches pour porter l’emphase sur sa réponse. comme si elle voulait voir des idiots venir courir après nari, finalement, peut-être que l’idée d’un maillot de bain recouvrant toute la peau serait mieux. sylphide venant se relever pour planter une casquette sur la tête de nari, son sac de place tenu par la main restante. arrête de flipper et comme dirait un ricain : let’s go bébé. casquette posée, prête à partir en direction de la plage pour passer un moment de relaxation mais surtout pour se rafraichir des chaleurs du moment.

two beaches no porsche
@"saiko akemi"

Qu’est-ce qui était le plus excitant ? Des vacances à la mer où qu’il y avait autant de célébrités avec eux ? La Flow ne lui avait jamais fait ce cadeau. Nari ne pouvait être plus heureuse que depuis qu’elle était à la New Edge Agency, contenant une petite danse dans la chambre alors qu’elle préparait ses affaires. Ses sourcils se froncent à la réponse de son amie. « Eh, j’dis pas forcément des rencontres comme ça. Genre, des contacts. » Oui, tout le monde y croyait. « Mais si y a plus, y a plus », qu’elle ajoute dans un murmure. « Puis tu sais, tous les idoles ont des relations, d’après mon père. Faut juste pas le dire. » Et elle comptait être discrète, se tournant vers Akemi avec un large sourire, elle contempla un instant le maillot de bain qu’elle avait choisi. « Ca te va bien. » Bon, elle n’admettrait pas qu’elle n’aurait pas été contre en voir plus mais Akemi avait ce talent d’être magnifique peu importe ce qu’elle portait. « On aurait dû faire du shopping ensemble pour que je m’achète le même. je veux pas trop bronzer, c’est mauvais pour la peau. » Nari voulait rester jeune et fraîche le plus longtemps possible.

Un sourire se glisse sur ses lèvres, le regard brillant aux mots de son amie. « Ma plus grande fan ? » Minauder, elle sait le faire, en s’approchant d’Akemi pour la coller légèrement, posant ses yeux sur elle. « Je pensais pas que c’était possible d’être la plus grande fan de sa plus grande fan. » Parce qu’elle aimait et admirait tout ce qu’elle faisait. Le talent de la jolie Japonaise n’avait aucune limite et sa beauté était époustouflante. Parfois, elle peinait à réaliser qu’elle était réelle et qu’il y avait quelqu’un comme elle dans sa vie. « Ok, ok. Je me change, j’arrive ! » Nari préférait opter pour quelque chose d’un peu plus couvrant, craignant qu’on ne lui reproche d’être « exubérante » ou d’essayer de distraire les hommes présents. Elle grimaçait rien que d’y penser. Un maillot plus sobre enfilé, son bras s’enroula autour de celui d’Akemi. « On y va ? On doit se dépêcher pour trouver les meilleures chaises longues à la plage. » Tirant la demoiselle à sa suite, Nari n’avait visiblement pas une seule seconde à perdre.