Câliner Taejoon et le conduire en voiture partout, répondre au téléphone,
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Free hugger, Rendre les gens présentables, draguer dans l'agence, être grand comme le géant vert
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Jang Kiyong
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moonaetics
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haneul, jiyun, ole, james, jotaro, jaehan, san, sungcheol
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417
25.08.2023
Stardom : finals
Cette émission aurait décidément tenu tout le monde en haleine jusqu'au bout, n'est-ce pas ? Si en plus, on prenait en compte la manière dont @Han BoMin avait décidé de faire son annonce des résultats, il n'y avait rien eu pour aider les gens à se détendre jusqu'à la dernière seconde. Pour des raisons professionnelles (merci le métier de styliste et les contacts), j'avais ce soir eu la chance de pouvoir me trouver dans les coulisses du tournage de cette finale et comme tous les candidats présents sur scène, le stress m'envahissait de la tête aux pieds. J'avais conscience que ce qui se jouait ce soir était d'une importance primordiale pour Yunhwa et son avenir, or, pour l'avoir suivi tout au long de ses mésaventures de ces dernières années, je lui souhaitais plus que jamais de pouvoir ouvrir un nouveau chapitre dans sa vie. Cette volonté m'avais d'ailleurs fais prendre très à coeur mon boulot, lorsque j'avais eu l'opportunité de confectionner les tenue de l'équipe « Paradise Lost » pour l'épisode 5. Une prestation qui d'ailleurs, je l'espérais, avait marqué les esprits : n'oublions pas que chaque point de vote grapillé rapprochait potentiellement mon ami de sa félicité et qu'on parlait là d'une personne pour qui j'aurais pu donner un exemplaire de chaque organe que j'avais à double dans mon corps et ceci sans la moindre hésitation. Dès lors, si je pouvais apporter ma contribution à la réussite de son rêve, alors la gratification qui en découlerait pour moi serait largement suffisante comme salaire. Certes, je ne me considérais de loin pas comme quelqu'un de doué dans le milieu de la mode, ça non, ma confiance en moi était bien trop faible pour oser le penser, mais j'aurais au moins fais de mon mieux pour ce travail-ci (ça aurait juste coûté quelques nuits blanches aux couturières, mais soit, elles savaient ce qu'elles avaient signé comme contrat au moment de s'engager dans un survival où le temps était compté entre chaque épisode).
Ceci étant dit, l'annonce des résultats commença donc d'emblée avec les membres qui allaient faire partie du groupe masculin et c'était tant mieux, parce que l'attente aurait été insupportable, autrement ! Quatrième place, troisième place, et finalement, deux photos s'affichèrent sur l'écran... mais je n'étais pas sûr de ce que celà signifiait exactement (il vallait mieux rester méfiant que trop optimiste).
Lorsqu'enfin, le nom de Yunhwa apparut avec le plus de points au compteur, un énorme poids s'évapora de mes épaules et je dû me faire violence pour ne pas me mettre à pleurer d'émotion devant les autres membres du staff. C'aurait été un peu ridicule... et je ne voulais pas donner une impression de favoritisme qui aurait pu être délétère à mon ami, donc je me retins jusqu'à la fin, jusqu'à ce que les classements généraux apparaissent et que je puisse constater comme tout le monde que Paradise Lorst semblait avoir fait son petit effet. Ah... c'était un sentiment plus qu'agréable, à tel point que la réalité semblait s'être suspendue. L'espace d'un instant, j'eus même un peu peur d'être à nouveau en train de perdre contact avec elle et d'imaginer des choses qui n'étaient pas vraiment en train de se passer et ce n'est qu'en captant brièvement un regard de Hwa dans ma direction que j'eus la confiration que tout ceci était véritablement en train de se passer.
Il avait réussi. Les gens qui ne l'avaient pas vu se détruire comme je l'avais vu faire de mes propres yeux ne pourraient pas comprendre le sentiment qui m'habitait à ce moment précis, mais c'était tant mieux, finalement. Ce n'était pas quelque chose qu'on avait envie de savoir d'une personne.
Mais après tout ça, il avait réussi, alors dès que les gens eurent terminé de le solliciter, je me permis de le prendre dans mes bras pour le serrer fort, heureux, soulagé et surtout fier que son histoire puisse continuer à s'écrire.
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tw : relation familiale toxique, drogue
C’était presque agréable. Voir ma mère arriver chez moi et prendre l’initiative discuter de tout et n’importe quoi autour d’une tasse de thé me semblait presque surréaliste, mais je ne demandais que cela, en réalité, alors je lui avais ouvert ma porte en grand. Je ne connaissais finalement pas tant que ça cette femme et m’est d’avis qu’elle non plus, ne savait pas beaucoup de choses sur son propre fils. Les personnes de son genre, me disais-je, étaient plus intéressées par l’image que leurs enfants projetaient aux autres, afin de pouvoir s’en vanter lors de diners entre riches parents asiatiques, que par qui ils étaient réellement. Mais peut-être m’étais-je trompé ? Peut-être qu’aujourd’hui, elle voulait que l’on se rapproche.
Après avoir terminé ma tasse, je m’étais donc levé avec l’intention d’aller chercher la récente tenue que j’avais dessinée, dont je venais de parler à ma génitrice, et qui avait été confectionnée plus tôt cette semaine pour une cliente, mais après quelques pas, une drôle de sensation de fatigue sembla me tomber dessus. Je pensais avoir bien dormi cette nuit, pourtant… j’avais trop forcé avec le travail, peut-être ? « J’arrive… » Secouant la tête pour me défaire de ce violent coup de barre, je me trainais donc jusqu’au dressing et revins avec la pièce en question pour la présenter à ma mère en attendant nerveusement son retour. Bizarrement… il n’y eut pas beaucoup de réactions de sa part. Tout ce que je pu apercevoir dans ses yeux fut une sorte de nervosité qui, bien qu’elle m’inquiéta un peu dans un premier temps, me fis ensuite vite comprendre dans quel cul de sac j’étais tombé aujourd’hui. « … » Après un bref coup d’oeil vers ma tasse vide, les points se connectèrent enfin dans mon esprit et je lâchais alors la tenue que je tenais encore à la main, pour partir au salon en espérant récupérer mon téléphone à temps pour prévenir au moins Yunhwa avec quelques mots qu’il pourrait comprendre. Sentant alors mon coeur commencer à battre de plus en plus vite, malgré le fait que mon corps, lui, bougeait de plus en plus lentement, je ne pu finalement qu’être spectateur de la suite des événements lorsque mes jambes me lâchèrent avant d’avoir pu atteindre la table basse. « Ne faites pas ça… s’il vous plaît. » Ce n’était pas parce que je commençais à avoir l’habitude des manigances et des trahisons dans cette famille qu’elles ne m’affectaient plus… et aujourd’hui encore, les excuses de Mère ne sonnèrent que comme des mots vides à mes oreilles, alors que mes paupières se fermèrent bien contre mon gré sous l’effet de la drogue, en sachant pertinemment que ce ne serait pas dans mon salon que j’allais me réveiller tout à l’heure. Quel idiot d’avoir pu croire que le scénario allait être différent, cette fois-ci…
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Assis sur le canapé de mon salon à regarder la plus longue série Netflix que j’avais pu trouver (un truc chinois de plus de 100 épisodes, c’était parfait), je soupirais faiblement en regardant Suki qui dormait calmement à côté de moi. C’était risible… j’avais tellement honte… comment pourrais-je faire pour regarder à nouveau Taejoon dans les yeux, ou alors tout autre collègue qui était au courant de ma soudaine disparition de la circulation cet été ? Pauvre Taejoon… il n’avait rien demandé et s’était retrouvé avec le pire manager qu’on puisse imaginer. Parce que concrètement, je n’avais jamais rien fait pour lui. Enfin, pas assez selon moi. Et j’avais rien d’un manager… j’étais juste un type sur sa planète, incapable de s’occuper de lui-même. Dieu sait comme je pouvais culpabiliser d’avoir abandonné ce jeune homme… avait-il d’ailleurs retrouvé quelqu’un pour prendre soin de sa carrière ? Quelqu’un qui saurait réellement faire ce métier, plutôt que d’être dans l’approximatif et ne pas réellement avoir la moindre idée de ce qui serait bon pour booster sa popularité ? Je devais lui présenter des excuses, c’était une chose certaine… mais comment le faire ? Et ensuite, qu’est-ce que j’allais faire de moi-même et de ma carrière ? Pour le moment, même sortir de la maison ne me donnait pas envie, et heureusement que je savais que Minwoo n’était jamais trop loin, parce que même dans cet appartement… je ne me sentais plus tellement en sécurité. Maudite famille. Peut-être que ce serait plus simple si je disparaissais tout simplement sans laisser de traces.
Non. J’avais pas envie de ça. C’était injuste… et j’aimais vivre. J’aimais les petites joies du quotidien. Mes amis. Mon amoureux. Nos chiens. Je voulais juste qu’on me fiche la paix et qu’on arrête de me faire devenir un peu plus fou chaque année avec toutes ces conneries de chaebols.