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Elle lui manquait. Peut être un peu. Elle n'était jamais bien loin, mais elle lui manquait. Il y avaient certains regards que noah lui prêtait sans qu'il n'en prenne véritablement conscience, certains palpitements qui lui furent volés sans qu'il n'en comprenne la raison. Certains sourires qui se perdaient volontiers sur son visage dès l'instant où yujin occupait ses pensées. Elle était son amie, c'était normal. N'est-ce pas ?
Noah était doué d'innocence. L'esprit qui n'aimait guère trop réfléchir, se prendre la tête sur les détails. Il se laissait simplement aller. Il suivait son instinct, qu'importe ou celui-ci décidait de l'emmener. Ce n'était généralement que bien plus tard que le garçon arrivait à poser une définition sur ce qu'il vivait et ressentait, et bien souvent au détriment de ses pairs. Ça lui arrivait, parfois (souvent) de blesser les autres sans pour autant le comprendre ou même le voir. Il aurait aimé être différent, mais ce n'était pas lui. Et il s'en voulait, trop souvent. Il s'en voulait d'être aussi naïf.
Mais pas ce soir, alors qu'un simple message venait de partir en la direction de yujin. Elle ne dormait pas, ce soir. tant mieux. il voulait la voir avant qu'elle ne s'envole quelques jours pour Paris. Alors noah n'hésita guère. Ce soir, il voulait l'emmener quelque part, sa moto pour seule moyen. Quelque part, loin de la ville, de ces lumières artificielles. Quelque part, où ils seraient juste tous les deux.
Quelque part, sur une plage aux abords d'incheon. Ça lui convenait, il espérait qu'elle aussi. t'es prête pour Paris ? Tu voudras que je t'amène ? ce n'était peut-etre pas une bonne idée. Ses fans n'étaient jamais bien loin, et l'agence s'était certainement déjà organisée à ce sujet. Mais il demandait quand même, pour être certain que yujin garderait en tête qu'il serait toujours là pour elle. Qu'importe l'occasion, il serait là. tu vas me manquer, tête de nœud sa main glissa sur le sable doré, certains grains s'emprisonnant entre ses doigts avant qu'il ne les libère aussitôt. tu me ramèneras un béret, s'il te plait. C'est le minimum que tu puisses faire pour le traumatisme avec lequel tu me laisses noah, le pigeon parfait pour les vendeurs de souvenirs. tu penses que c'est cramé si je viens avec toi ? Perso je pense que ça passe ! il a toujours voulu retourner à Paris, ses souvenirs n'en étaient que très bons. Avec elle, tout paraissait plus beau - il se demandait comment serait cette ville à ses côtés. L'apprécierait-t-il autant que la dernière fois ? C'était une évidence. en tout cas, je remercie le sommeil pour t'avoir abandonné. J'avais plus de bière pour me tenir compagnie ce soir ça coûtait toujours moins cher qu'une séance chez le psy.
Le décor changeait de tes coins habituels mais l'explosion de couleurs restait délicieuse et interminable. Un tableau dont tu n'arrivais à voir la fin ou même trouver le début tandis que tu semblais étudier chaque recoin avec précision. Comme si tu tentais de tout capturer, sans ton appareil cette fois. Chaque paysage était unique et magnifique. Chaque paysage avait ses couleurs. C'était pour cette raison que tu appréciais tant les randonnées. Les couleurs changeaient au fil des saisons, les paysages aussi – la nature offrait tant chaque jour que c'était une découverte à chaque fois. Et tu te sentais bien là, comme dans ton élément si ce dernier était la nature. Loin de tout, de la ville, du bruit, du gris. C'était plaisant, captivant, la musique du calme ronronnant à tes oreilles, la voix de Noah venant doucement t'extraire de ta rêverie. Tu tournas le visage vers lui, les sourcils faiblement levés. Le retour à la réalité vint lentement, le sourire venant border tes lèvres. « Je suis prête. Et c'est gentil mais je vais pas te déranger pour ça. J'ai mon chauffeur tu sais », dis-tu en agitant vaguement les épaules avant de rire. Tout était déjà programmé – et même si ça te gênait pas de tout changer, tu ne voulais surtout pas causer de soucis à Noah. Le mettre en retard ou lui décaler sa journée pour une raison aussi puérile que celle-ci. Qu'il t'accompagne avant que tu ne partes pour quelques jours.
« Tête de nœuds toi-même », rétorquas-tu avec aucune force ni méchanceté, au contraire, c'était le rire qui chantait encore dans ta voix. « Ce sera pas si long, ça passera vite. Je peux t'envoyer une photo tous les jours si tu veux », que tu proposas dans une frimousse malicieuse. Tu penchas la tête, le nez retroussé alors que tu laissais ton imagination faire le travail. « Eh... Tout de suite les grands mots ! Tu dis ça comme si tu partais pas non plus en me laissant seule et délaissée, abandonnée », que tu osas souffler, la paume sur le front dans un effet dramatique. Mais le sourire restait toujours présent sur tes lèvres. Tu fis mine de réfléchir, l'index sur le menton, agitant vaguement les mains dans le vide un instant. « Si on se débrouille bien tu rentres dans ma valise, entre mes t-shirt et mes pantalons », tu devras faire un sacré tetris mais tout était possible. « Est-ce que tu viens de me comparer à une bière ? », tu fis la moue, tournant vivement la tête dans un son peu vexé. « Tu me diras, j'ai plus de conversation qu'une bière. Puis je suis beaucoup plus drôle qu'une bière aussi », commenças-tu à énumérer avec sérieux, allant jusqu'à compter les arguments sur tes doigts. « Si tu me l'avais dit j'aurais pu t'en chercher avant qu'on se retrouve », dis-tu alors, l'air un peu désolé de ne pas y avoir pensé. Mais t'en avais pas chez toi non plus. « J'ai hâte de découvrir les monuments là-bas. J'ai lu plein de trucs et apparemment c'est super beau. L'architecture paraît différente aussi. Et je compte bien goûter du pain », lanças-tu, le poing faiblement levé comme pour t'encourager. « T'y déjà allé à Paris ? Un conseil ? Des lieux à visiter en priorité ? », le questionnas-tu, le regard tourné uniquement vers lui.
there was nothing left but a scent of a flower
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Park Noah
Mar 4 Juin 2024 - 18:25
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il suffisait de peu, quand la compagnie faisait tout. ils auraient pu passer cette soirée chez lui, ou chez elle. dans un restaurant un peu isolé de seoul, ou bien un des bars de quartier dont la réputation n'était plus à douter. ils auraient pu aller où elle voulait, pour autant le calme de l'eau lui était peut-être plus opportun. c'était paisible, ici. les vagues jouant leur habituelle mélodie dans un rythme presque mesuré. les murmures, au loin, qui s'agrippaient à ce décor, rappelant ainsi que la solitude n'était qu'un simple feu que les plus courageux gardaient au plus près de leur peau jusqu'à y laisser ses marques. noah, perdu dans ses pensées, se demandait si yujin ressentait la même quiétude en cet instant. sa vie semblait si lointaine ici, face à l'immensité tranquille de la mer. les éclats de rire des passants, les discussions animées de ceux qu'ils croisaient parfois, tout cela créait une toile de fond contrastant avec le tumulte intérieur qu'il tentait de dompter. je savais bien que j'avais manqué ma vocation. mince ! feindre la déception, le poing venant maladroitement s'exposer contre son genou dans un signe évident de défaite, voilà donc la seule réponse que put offrir noah, en cet instant. ce n'était pas comme s'il avait un champ de disponibilités pour elle. il était prêt à retourner la terre si c'était ce qu'elle souhaitait.
eh oh, je suis adorable. nuance le rire se voulait traitre au bout de ses lèvres. léger sourire en coin qui venait également défaire le sérieux que le batteur tentait, pourtant, de garder intact. ces manières ne lui allaient guère. il ne savait jamais quoi faire lorsque les grandes discussions étaient de mises. éternel enfant perdu dans un corps qui lui allait trop grand. là était toute sa complexité. à 16h09 heure coréenne s'il te plaît. c'est l'heure à laquelle je me lève une sorte de raison subtile pour bien commencer sa journée. j'espère que tu t'y tiendras il y tenait beaucoup. plains toi à mon agence ! ce n'était pas faute de leur avoir proposé de miser sur les hologrammes. dommage pour noah, tout le monde pensait qu'il plaisantait - ce qui était un peu le cas. cela dit, il trouvait ça assez cool de pouvoir faire un concert à l'étranger, tout en étant dans son salon. cela aurait résolu bien des problèmes, notamment le faire de se faire attaquer par yujin.
drôle, ça reste à voir, mais pour le reste je suis d'accord un fin sourire goguenard se marqua sur ses lippes, le regard alors posé sur la belle. pas la peine, tu me suffis c'était sincère. toutefois, le sérieux lui manqua bien rapidement alors que yujin appuya sur ses envies de découvertes. le pain comme principale attraction, quand une ville se déployait pour elle. pour autant, il comprenait. la gastronomie était un monument à part entière qui lui manquait quelque peu. son palais américain avait de toute évidence pu être redressé par ce simple voyage, à commencer par cette obsession encore bien étrange à l'égard du brunch. c'est pas la saison, mais on s'en fout. va au café de flore, ils font les meilleurs chocolats chaud de la ville son esprit voyagea brièvement en direction de paris, le sourire se traçant de nouveau aux coins de ses lippes j'ai été pas mal impressionné par montmartre. c'est un coin assez sympa, on dirait que chaque ruelle a une histoire à raconter. vas-y en début de soirée, c'est encore mieux. tu profiteras du coucher de soleil avec une vue sur l'ensemble de paris noah tourna alors son attention sur yujin, le silence se voulant bref et l'esprit songeur sinon tu m'appelles. je suis sûr que je saurais te guider depuis seoul pas le moins du monde. mais encore une fois, il fallait bien une excuse pour profiter plus longuement de yujin. sans vouloir me vanter, je fais un excellent guide
