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Perdu. Je ne pouvais que l'être davantage à l'encontre de cette situation. Situation qui semblait, belle et bien, échapper à mon contrôle. Ces tenues, aussi simples, que complexes. Tantôt, uniformes. Tantôt, colorées. Je n'étais que novice au travers de ce domaine que pouvait être celui de paraître « présentable » au travers d'une occasion important. Médiatisé. Mêlé à ces multiples artistes. Et bien plus, encore. Un vulgaire pion au travers du grand échiquier. Je me devais, néanmoins, d'avancer. Et, c'est tout naturellement sous le regard et les conseils expert de mon colocataire que je parvins à mettre la main sur la « tenue idéale », d'après lui. Après moult problèmes. Moult avis divergent. Nous avions fini, par obtenir un accord commun à l'encontre de ce costume. Blanchâtre. Le tout, argumenté d'une chemise de couleur noirâtre. Simple. Convenable à l'intention de mon esprit. Je semblais à l'aise. Je semblais présentable. Cela s'avérait être les points essentiels face à la réussite de mon parcours au travers de ce tapis rouge que je me devais de traverser. Ultérieurement.

« Putain. » Soufflais-je, finalement. N'avais-je donc, guère l'air ridicule, au fond ? Ainsi, vêtu. Peu habitué. Je devais me rendre à l'évidence que de telles occasions ne semblaient guère être faites pour moi. Appréciant le commun des mortels et la simplicité face à ce monde, emplis de strass, de paillettes et de flash incessant redirigé à l'encontre de nos personnes. Ces pensées parcouraient inlassablement mon esprit, tandis que je me hâtais à la tache de réajuster ma chevelure indomptable qui prônait, au-dessus de mon crâne. Un vulgaire coup de peigne. Du parfum. Un dernier regard redirigé à l'intention de ce miroir qui m'offrait la propre image que je renvoyais à l'égard d'autrui. Et, je pris la fuite. Délaissant ainsi, cette expression faciale peu avenante. Ces soucis. Et, nombreux questionnements au travers de mon antre personnel. C'est au sein de cette voiture quelque peu luxueuse que je vins trouver refuge. Un doux sentiment de stress. Je paraissais fébrile, et pourtant. C'est accompagné de ce large sourire que je fis mon apparition. Apparition bien moins remarquée que certaines personnes déjà présentes en ces lieux et je n'en étais que davantage heureux. Salutations. Signes de têtes. Un sourire, par-ci. Une photographie, par-là.

Ce tapi rougeâtre niché contre mes pieds, je le parcourais avec une certaine fierté. Mon oreille semblait attentive envers les directions. Mon corps se laissait mener pour le bout du nez. Je posais. Avançais. Un certain professionnalisme mis en avant. Il est vrai. Et ce n'est qu'après ce court instant de gloire que je fus dans l'obligation de délaisser ma place à l'intention d'autrui. Fort curieux de voir, qui, allait oser pointer le bout de son nez en ces lieux.