looks like a honey moon || ft.Chigi

Ces dernières semaines sont irréelles, tu es sur ton petit nuage depuis quelques jours et tu avoues que tu as bien du mal à rester sur terre. Ton esprit est souvent ailleurs, ce sourire que tu affiches H24 est bien différent, de celui que tu avais autrefois. Peut être que la roue a finalement tourné pour toi, qu’après quelques mois, voire année, de chaos, tu as le droit au bonheur. Il ne manque plus qu’une chose pour que cette année soit une réussite totale, c’est de débuter. Mais tu comptes bien profiter de ce séjour offert par votre agence, avant de reprendre le rythme intense des répétitions et enregistrements. Quelques souvenirs du Summer Camp te revienne en mémoire et vraiment, tu espères que ces prochains jours seront bien plus heureux que ceux de cet été. Tu n’as pas l’intention d’aller te bourrer la gueule au bar, sauf si Chigi t’accompagne et au moins, tu n’iras pas embrasser un inconnu… Par contre, une chose est certaine, tes pas te mèneront toujours au même endroit, près de Chigi. Rien que d’y penser, ça te fait doucement rire.

Vous êtes arrivé depuis trois jours et tout se passe bien, pour le moment. Aujourd’hui, vous êtes sortis pour faire une activité typique de la saison, à savoir des bonhommes de neige. Oui, vous êtes de grands enfants — ce n’est pas une grande surprise. Evidemment, il ne fallait pas s’attendre à ce que vous soyez sage, ce serait mal vous connaître ! Vous avez donc fini en bataille de boule de neige, vous êtes recouvert de poudreuse ! Tu ris à gorge déployée et ça te fait un bien fou. Tu te jettes sur ton petit ami pour le faire tomber dans la neige. « Je crois que si on reste encore une heure de plus, je ne fais plus sentir mes doigts et mes orteils ! Je suis congelé ! » Oui, car la neige a fini par fondre et s’immiscer dans tes vêtements. Tu sens que tu es trempé, même avec plusieurs couches de vêtements. « On devrait rentrer au chaud avant d’attraper un rhume, non ? » À cet instant précis, tu rêves d’un chocolat chaud auprès d’un feu de cheminée. Tu roules sur le côté pour libérer ton otage, puis finis par battre des bras pour faire la forme d’un ange. Au point où tu en es, autant être trempé de la tête au pied. « I’m a ANGEL!!! » cries-tu comme un idiot. La joie te fait faire des bêtises.

C'est bien la première fois que tu profites vraiment de tes vacances. Pas de console dans ta valise. Tu joues d'ailleurs un peu moins qu'a ton habitude parce que tu passes plus de temps avec Dojin. Avant, tu passais tes soirées sur la console, aujourd'hui tu préféres mettre un film et le regarder avec lui. Alors oui, tu joues toujours malgré tout mais tu ne te couches plus aussi tard, rejoignant son lit pour dormir avec lui dans tes bras. Tu fais des efforts, pour etre un bon petit ami, pour ne pas faire passer ta passion pour le jeu video avant lui, parce qu'il est plus important pour toi que le prochain jeu pokemon a sortir. Alors ces vacances, tu les savoures et tu t'amuses comme un petit fou. Et aujourd'hui vous avez décidé de partir à la conquete de la neige, de créer vos doubles au point d'ajouter ton écharpe autour du coup de ton bonhomme de neige. Evidement, vous avez pris une multitude de photos pour ne jamais oublier cela et vous vivez simplement un petit bonheur entre parenthèse, rien que pour vous.

Tu ne peux que rire en le regardant faire l'andouille. Incapable de bouger parfois alors qu'il te saute dessus mais tu t'en moques bien. La, tout le monde peut simplement voir deux amis qui se chamaillent, et discretement tu le dévores des yeux avec amour. Mais il marque un point, tu commences à avoir super froid. "Je nous ferais un chocolat chaud" Mais tu n'as pas le temps de dire quoi que ce soit de plus qu'il se met à faire un ange dans la neige. Tu ris doucement, te redressant et lui tendant une main pour l'aider avant de rire.

Tu prends le chemin de l'hotel et surtout, de votre chambre, tu as bien besoin d'un peu de chaleur pour le coup sinon tu vas perdre tes doigts de pieds ! Une fois au chaud et la porte close, tu commences a retirer la combinaison et c'est là que tu reagis "j'ai oublier mon echarpe sur le bonhomme... tant pis.." tu hausses les épaules, ce bonhomme devait avoir bien plus froid que toi de toute façon. Une fois la combinaison retirer, tu vires le restes, tout est trempé en fait.

Aux yeux de tous, vous êtes toujours les meilleurs amis du monde, les acolytes inséparables depuis votre rencontre. C’est vrai que de l’extérieur, ton attitude n’a pas vraiment changé, tu agrippes toujours son bras pour ne pas qu’il s’éloigne trop de toi. Ou encore tu lui sautes sur le dos pour qu’il te porte, tout ça vous le faisait déjà avant d’être ensemble. Tu sais que c’est comme ça que tout le monde doit vous voir, comme de simple ami, alors que vous êtes bien plus l’un pour l’autre. Tu prends sur toi pour ne pas être trop démonstratif, tu t’arrêtes toujours à temps lorsqu’il te prend l’envie de l’embrassé… oui, c’est une réelle frustration pour toi – mais tu sais que le soir ou dès que tu mets un pied au dortoir, tu n’as plus à te cacher de quoi que ce soit.

Après votre après-midi « entre ami » à faire des bonhommes de neige et une bataille de boules de neige, tu n’as qu’une envie, rentrer à l’hôtel. Derrière la porte de votre chambre, plus personne ne peut vous épier. Tu es encore allongé dans la neige quand Chigi te tend sa main pour t’aider à te relever. Tu la saisis avant de retrouver debout, le sourire aux lèvres. « Chocolat chaud, dis-tu ? Est-ce que tu lirais dans mes pensées, monsieur Han ? » Si c’était le cas, tu le saurais depuis bien longtemps et vous n’auriez pas mis autant de temps à vous avouez vos sentiments l’un pour l’autre, il n’y aurait pas eu autant de quiproquo.

Vous parcourrez le chemin qui vous amène à l’hôtel, vous avez vraiment la chance de séjourner ici. Tu te demandes comment l’agence peut payer tout ça ? Tu sais que toi, tu n’aurais jamais les moyens de te payer une chambre ici… sauf si un jour, tu débutes et que ton groupe remporte un grand succès, mais ce n’est toujours pas le cas et tu dois toujours faire des petits boulots pour avoir de l’argent. Tu abandonnes tes chaussures et remarque que tes chaussettes sont trempées. Tu avais bien raison, tout est humide à l’intérieur. « Peut-être qu’elle sera toujours là demain ? » Au pire, tu iras lui acheter une nouvelle écharpe pour ne pas qu’il attrape froid, tu ne veux pas qu’il tombe malade pour le reste du séjour. Tu regardes Chigi se dévêtir, le sourire aux lèvres, avant de toi aussi finir en boxer. « On a qu’à faire comme dans les films… les gens trainent toujours en peignoir dans les hôtels ? » Tu devrais, certainement arrêter de regarder la télé, mais ces derniers temps, tu es content de passer tes soirées devant un film ou un drama avec Chigi. Tu te diriges vers la salle de bain où tu déposes tes affaires trempées puis attrape les deux peignoirs. « Tiens, attrape ! » dis-tu en le lançant en direction de ton petit ami.

Tu as laissé ton echarpe sur le bonhomme de neige que tu as fait, c'est un peu bête mais tu t'amusais tellement que tu n'y as simplement plus penser. Tu souris en l'écoutant, peut-etre qu'elle y sera encore, peut-etre qu'avec un peu de chance, il n'y aura pas de voleur d'écharpe, de neige, de vent, ou peut importe ce qui pourrait faire partir l'echarpe. Mais tu t'en moques bien, ce n'est qu'une écharpe, toute noire et simple, elle n'avait aucune valeur sentimentale, elle n'est à l'effigie de rien du tout et elle ne t'a pratiquement rien couter après tout. Ce n'est qu'une echarpe, et elle sera peut-etre plus libre en volant dans les airs de la montagne ou au cou d'un bonhomme de neige.

Tu fois sur place, au chaud dans votre chambre, tu retires les fringues que tu as sur le dos. La neige a tout envahit, tu es trempé et tu as froid mais tu es malgré tout heureux de votre journée dehors. Tu ris a ses mots, alors qu'il file rapidement chercher ce qu'il faut. Tu attrapes le peignoir, en riant doucement. Son idée est folle mais tellement bien en fait. Après tout, faire comme dans les films c'est ce qu'il y a de plus amusants dans ce genre de situation. Tu mets ton peignoir mais tu ne termine pas comme ca, tu enlèves le bout de tissu qu'il te reste sur les fesses pour finir totalement nu sous le peignoir bien chaud et moelleux. C'est quand même trop bien, et encore plus en etant totalement nu, c'est vraiment le pied. Tu ne dis rien, tu fais comme si tout etait normal à cela, attrapant même ton boxer pour aller le mettre avec le linge sale "il etait tout trempé et froid par la neige lui aussi.. comme quoi.. ca va partout ca" mais t'es pas crédible, tu as cette petite voix du gamin qui se justifie parce qu'il sait qu'il a fait un truc débile.

Tu t'éloignes, rejoignant la petite cuisine.. Bon autant dire qu'il y a simplement un rechaud mais c'est largement suffisant dans une chambre d'hotel pour vous faire un chocolat chaud. Tu sors une casserole et une bouteille de lait ainsi que le chocolat. Et tu t'affaires en cuisine. Une fois qu'il est prêt, tu reviens vers le lit avec les deux tasses dont une, que tu lui tends "c'est cool qu'ils aient mis ca pour qu'on puisse se faire des chocolats ou du thé" Oui Chigi, change de sujet t'as raison.

Tu ne sais pas très bien quelle heure il est, depuis que vous êtes arrivés ici, tu as perdu toute notion du temps. Il faut dire que dès que tu es en compagnie de Chigi, tu ne vois pas les minutes, ni les heures s’écouler. Tu ne sais pas combien de temps, vous êtes resté dehors, mais ce qui compte à présent, c’est que vous soyez bien au chaud dans votre chambre. Tu réalises à quel point, tu es chanceux d’être là avec lui, dans cette chambre d’hôtel rien que pour vous deux… tu as même l’impression que c’est un voyage romantique – cela en a tout l’air ! Tu rejoins la salle de bain pour mettre tes affaires trempés dans le bac à linge sale, pour le moment, tu te balades en boxer mais rapidement te viens l’idée de faire comme dans les films et de mettre les peignoirs chics de l’hôtel. Tu en donnes un à Chigi, puisque lui aussi à retirer ses vêtements humides. Vous allez joués aux gens riches que l’on voit dans les films, il manquerait juste la coupe de champagne et vous seriez le cliché parfait. Tu prends soin de ta peau en y mettant une crème, tu as la peau fragile et tu ne veux pas te retrouver avec des rougeurs. Ton petit ami interrompt ton soin, en venant déposer son tas de linge sale, précisant au passage qu’il ne porte rien sous son peignoir. Tu rougis légèrement, il n’a pas fallu plus de deux secondes à ton cerveau, pour avoir des pensées coquines à l’encontre de Chigi. Seulement tu n’as pas le temps de dire ou faire quoi que ce soit qu’il est déjà parti. Tu le regardes s’éloigner, puis reprend ce que tu faisais, avec tout un tas d’image en tête à présent… c’est malin.

Tu sors de la salle de bain, le sourire aux lèvres. Puisque ton petit ami a décidé d’être complètement nu sous son peignoir… tu as fais de même, mais tu ne diras rien, tu préfères qu’il le découvre par lui-même. Tu attrapes la télécommande et tu t’allonges sur le lit en attendant que ton petit ami vienne te rejoindre. Ton corps posé sur ton flanc gauche, ta tête posé sur ta main, tu admires ton homme vous préparez des chocolats chauds. Tu te redresses légèrement, pour attraper la tasse qu’il te tend. « Merci, t’es un amour ! » De la fumée sort du récipient qui se trouve entre tes mains, cela doit être brûlant. « Ça va nous réchauffer ça ! » Bien sûr qu’il y a milles et une façon de se réchauffer, tu en as une sous tes yeux. Le peignoir de Chigi laisse entrevoir son torse, cette douce tentation, surtout quand tu sais qu’il ne porte rien en dessus.

Tu te moques bien de savoir si c'est correct ou non de ne rien porter sous ton peignoir mais tu te dis qu'avec Dojin ce n'est pas bien grave. Il ne peut pas etre choqué pour cela et tu es même sur qu'il a du avoir quelques pensées perverses un court instant. Mais t'es content parce que tu es totalement à l'aise et confortable ainsi, tu vas pouvoir passer la soirée comme ca. Tu ne sais pas trop quelle heure il peut bien etre, mais en tout cas tu n'as pas faim et tu veux juste pouvoir te reposer et apprécier votre petite chambre sympa. Au fond, tu as déjà dévorer le buffet ce midi alors tu es rassasié. Le chocolat en main, tu reviens vers ton chéri pour lui donner sa tasse avant de t'allonger a coté de lui, bien assis et le dos contre l'oreiller dans ton dos. Tu apportes ta tasse a tes lèvres, soufflant un peu dessus pour ne pas te bruler avant d'en boire une gorgée. "Oh c'est chaud, te brule pas fais attention" Tu ne veux pas qu'il se brule la langue, sinon les baisers ne seront pas agréables pour lui et c'est hors de question !

Pour le moment tu profites simplement du calme et de ton chocolat qui te réchauffe vraiment. "Bon, on se met quoi a la télé ? t'as une idée ?" Tu poses tes yeux sur lui, laissant ton regard parcourir son corps. Le peignoir laisse ses jambes visibles, mais cache malgré tout ces cuisses et tu es presque triste mais bon. Le principal c'est qu'il soit au sec et au chaud. Tu ne voudrais pas qu'il attrape un rhume par ta faute, uniquement parce que tu veux ouvrir le peignoir pour voir son corps. Tu secoues la tete pour arrêter de penser a tout cela. Plus le temps passe et plus tu as du mal à te reconnaitre, tu n'avais pas l'impression d'etre si coquin avant de finir en couple avec Dojin. Tu rougis un peu a cette pensée, plongeant ton regard dans ta tasse avant de te redresser pour aller mettre le tout sur un meuble.

Quand tu reviens vers lui, tu le regarde un instant et puis, tu finis par avoir une idée. "tu veux un massage ? on a eu une grande journée dehors, tu as peut-etre quelques courbatures ?" La bonne excuse pour pouvoir le toucher !

Allongé sur le lit de votre chambre d’hôtel, tu regardes Chigi s’affairer pour vous préparer un chocolat chaud. Tu ne peux t’empêcher de le regarder avec des yeux, tu es complètement sous le charme de ce garçon – au point que tu es devenu indifférent aux personnes qui t’entoure. Il n’y a que Chigi, rien que lui et c’est pour toi, la preuve que tu es complétement amoureux de lui. Ton regard ne cesse de chercher le sien, quant à ton corps, tu sais qu’il réclame d’être près de lui en toute circonstance. C’est comme si vous étiez des aimants, toujours attirer l’un par l’autre. Tu te redresses lorsqu’il arrive près de toi avec ses deux tasses à la main, tu souris et le complimente. « Ça vaut aussi pour toi ! » réponds-tu quand il te dit que c’est chaud et qu’il ne faut pas se bruler. Tu souffle sur ton chocolat et avale une petite gorgée, c’est vraiment agréable comme sensation. Tu sens le liquide te réchauffer au fur et à mesure qu’il descend dans ta gorge. Tu attrapes la télécommande qui se trouvait à coté de toi et répond à Chigi. « Hum… une comédie romantique ? » Après tout, l’hôtel, la neige à l’extérieur, vous deux… c’est tout à fait le genre de film qui colle à la situation, non ? Tu parcours le catalogue de film sur la télévision, pendant que Chigi se relève. Tu le regarde faire, intrigué. Lorsqu’il revient vers toi et te propose un massage, un sourire se dessine sur tes lèvres. « Comment veux-tu que je refuse une telle proposition ? » Tu abandonnes la télécommande et te lève pour poser ta tasse à coté de celle de Chigi. Tu viens passer tes mains autour de sa taille, avant de lui chuchoter à l’oreille. « J’ai de l’huile de massage dans ma valise… ce serait l’occasion de la tester ? » Comment se fait-il que tu avais prévu cela ? Tu pourrais dire que tu en as toujours sur toi, mais ce serait un peu bizarre… donc oui, tu avais clairement planifié cela, sans savoir que ce serait Chigi qui te ferait la proposition. Tu lui souris, te pinçant tes lèvres l’une contre l’autre. « Je pourrais t’en faire un aussi… si tu veux ? » dis-tu, avant d’aller fouiller dans la pochette zippée de ta valise pour en sortir un petit flacon d’huile de massage. Est-ce que tu es en mesure de contrôler ton corps et tes pulsions ? Tu n’en es pas vraiment sûr, surtout lorsque les mains de Chigi se baladeront sur ton corps.

Un massage, pourquoi tu as proposé cela, il va te prendre pour un gros pervers maintenant. Pourtant il ne semble rien insinuer et il accepte même, ce qui ne fait qu'agrandir le sourire que tu as sur tes lèvres. Tu sais que tu ne pourras pas le masser sérieusement longtemps, que tu finiras surement par avoir les mains baladeuses mais dans le fond, n'est-ce pas normal que deux jeunes gens en pleine forme et s'aimant passionnellement finissent pas se toucher ? Tu rougis un peu alors que la voix de Dojin a ton oreille te donne des frissons. Tu ne l'avais pas vu se lever, tellement tu etais dans tes pensées mais surtout.. Pourquoi il a des huiles de massage ? Aurait-il eu la même idée que toi ? Sauf que toi tu as eu l'idée en le voyant en peignoir, lui, il semble avoir prévu les choses.. Qui est le vrai pervers de vous deux finalement ? Tu acquiesces, le laissant aller chercher le flacon avant de simplement le prendre. Tu lui voles un baiser au passage alors que tu viens sentir l'huile, elle a une petite odeur fleurie et agreable "ca sent bon" Tu souris un peu plus et tu viens lui faire signe de s'installer sur le lit. Tu l'admire retirer le peignoir, ou est-ce qu'il ne baisse que le haut ? Dans tout les cas tu admire son corps au point de venir mordiller ta lèvre sans même t'en rendre compte. Tu viens te placer a coté de lui, tu gardes ton peignoir pour ne pas craquer avant même de l'avoir toucher et tu commences doucement a verser un peu d'huile sur son corps avant de poser le flacon sur la table de chevet. Tu trembles un peu, d'excitation plus que d'appréhension. Et tu finis par venir le masser doucement, etalant l'huile un peu partout. "ca te va comme ca ?" Tu n'es pas un exper en massage, tu as juste trouver l'excuse pour pouvoir le toucher. D'ailleurs, instinctivement, tu t'attardes un peu trop sur cette zone en bas de son dos, celle que tu connais et qui a pour effet de le faire frémir.

Tu ne peux pas le nier, dès que le mot « massage » a atteint tes oreilles, c’est un tout autre sens qui s’est éveillé… Tu sens ses petits picotements envahir ton corps alors qu’il est encore à quelque mètres de toi. Tu le regardes, dans son peignoir, avec ses joues teintés de rouge, puis te lève pour le rejoindre. Tu poses ta tasse à coté de la sienne pour libérer tes mains, qui vienne trouver la taille de ton petit ami. Un massage ordinaire ne devrait pas te donner autant d’idée déplacé, mais quand il s’agit de Chigi… tu sais très bien que cela ne sera pas « sans conséquence ». Il sait comment faire réagir chaque parcelle de ta peau, alors oui, tu sais que tu ne pourras rester de marbre sous la pulpe de ses doigts. Tu lui glisses à l’oreille que tu as de l’huile de massage avec toi, tu viens clairement de lui dévoiler tes plans… et tu ne sais pas vraiment comment il va le prendre. Mais tu t’étais dis qu’après avoir fait un sauna, vous auriez pu enchainer avec un massage… sauf que Chigi t’a pris de court et qu’il vient de te le proposer, là tout de suite. Tu ne peux pas refuser, non, parce que tu en meurs d’envie. Après tout, vous apprenez toujours à vous découvrir l’un et l’autre, le massage ajoute une sensualité de plus. Tu lui donne le petit flacon que tu viens de sortir de ta valise et lui rend son baiser. « C’est de la fleur d’oranger… il parait qu’il utilise ça dans les hammams orientaux, je pensais qu’on pourrait l’utiliser après un sauna, mais maintenant, ça me va aussi ! » Oui, tes joues deviennent légèrement rouges parce que tu es un peu gêné de dire tout cela à haute voix. Tu t’assois sur le bord du lit, puis descend le haut de ton peignoir, tu ne veux pas tout dévoiler… tu veux que Chigi le découvre par lui-même. Tu t’allonges sur le ventre, ta tête posée sur tes bras croisés. Le contact de l’huile sur ta peau te fait frissonner, mais beaucoup moins que lorsque les mains de Chigi entrent en contact avec ton épiderme. Tu agrippes ta lèvre inférieur entre tes dents puis ferme les yeux. Il te demande si ça te va… et comment ? « C’est parfait ! » réponds-tu avant d’à nouveau fermé les yeux. Lorsqu’il fait glisser ses doigts sur ta zone érogène, tu ne peux retenir un gémissement sortir de tes lèvres. Un frisson parcoure ton échine et ta peau devient encore plus sensible. « tu peux descendre plus bas si tu veux… » dis-tu, alors qu’il continue de frôler la limite à laquelle s’arrête ton peignoir.